hôtels-RESTAURANTS

Le bonnet d'âne

Nous décernons le bonnet d'âne aux hôtels ou restaurants qui n'ont rien compris.

Certes, nous sommes parfois difficiles. Peut-être trouverez-vous bonnes ces adresses d'hôtels ou de restaurants qui ont fait notre déception. Toutefois nous vous signalons ces expériences malheureuses qui vous permettront peut-être d'éviter un mauvais choix. La moindre des choses pour un hôtelier est d'offrir un hébergement décent et pour un restaurateur d'éviter de servir des plats indigestes. Et pour les deux, il est essentiel d'être accueillants, sinon mieux vaut changer de métier. 

La vie est trop courte pour perdre du temps à mal manger ou supporter de séjourner dans un lieu désagréable.
L'Hôtel Graslin à Nantes (44)

On attend mieux de la chaîne Best Western. Mais il faut savoir que les hôtels reliés à cette chaîne sont totalement indépendants. Aussi trouve-t-on des établissements de qualité, et d'autres dont la direction laisse à désirer et fait du tort aux premiers...
Il n'en est pas de même pour les chaînes Best Western Plus et Best Wester Premier.
A lire ci-dessous.
Le Castel Emeraude 
à Arles-sur-Tech (66)

Le seul hôtel de notre connaissance où le patron se permet de reprendre une cliente comme à l'école primaire parce qu'elle lui a posé une question en oubliant de dire s'il vous plaît.
Le seul hôtel de notre connaissance aussi qui met ses clients à la porte, pour rien. 
A lire ci-dessous.
Rue de la Corniche
66110 Amélie-les-Bains-Palalda

Hôtel Castel Emeraude à Arles-sur-Tech (66) 

La tête (trop) près du bonnet.

Un hôtel résidence à la limite entre Amélie et Arles-sur-Tech, qui utilise tantôt l'une adresse, tantôt l'autre. Un patron qui n'écoute pas ce que lui dit le client, donc qui comprend mal et qui monte au cocotier tout seul. Séance de cinéma gratuite, "puisque c'est comme ça je ne vous veux pas ce soir, partez!" Cela pourrait être drôle si ce n'était pas pitoyable. On n'a rien contre les têtes chaudes, mais il y a des limites à ne pas dépasser, même si dans les 10 minutes l'hôtelier envoie un mail pour proposer une chambre pour le soir. Sans excuses, la proposition restera sans réponse.

D'autant que le personnage s'était déjà illustré la veille en reprenant une cliente comme à l'école primaire, ce dont nous avons été témoins. La scène se passe au petit déjeuner. La dame venait d'échanger courtoisement quelques mots avec lui, de lui dire bonjour et autres paroles aimables, avant de lui demander un jus d'orange. Notre pitre se met la main à l'oreille comme pour mieux entendre et répète: "du jus d'orange comment?" La mimique étant expressive, il ne voulait pas connaître la marque du jus souhaité mais entendre "s'il vous plaît" à la fin de la phrase. Ce qu'a compris la cliente qui s'est exécutée, l'air piteux.

Est-ce une manière de traiter les clients? Nous ne le pensons pas. Entre rustique et rustre, il y a un pas à ne pas franchir quand on veut faire ce métier.
1 rue Piron
44000 - Nantes

Hôtel Graslin à Nantes (44) 

Un hôtel étroit, dans tous les sens du terme.

L'hôtel Graslin attire parce qu'il est central. Il relève de la chaîne Best Western, ce qui paraît un point positif, mais il faut savoir que les hôtels Best Western, à la différence des Best Western PLUS ou des Best Western Premier, sont dirigés par des hôteliers indépendants. Tout dépend donc de l'hôtelier qui dirige l'établissement.

L'hôtel Graslin est réputé proche d'un parking, à 70 mètres, cela est vrai à condition de sortir par le niveau 3 dudit parking, qui, malheureusement, n'est pas toujours ouvert, et qui est en particulier fermé le dimanche. Un détail qui peut avoir son importance, si vous avez des bagages qu'il vous faudra monter le long de la rue (eh oui, Nantes n'est pas un terrain plat).

Parvenu devant l'étroite façade, il vous faudra encore monter un étroit escalier de quelques marches pour parvenir à la réception. Une chose intéresse l'employée (ou la tenancière?): votre carte bancaire. Même si votre chambre est payée d'avance, et même si vous n'avez pas l'intention de prendre le petit déjeuner, vous devez passer par l'empreinte bancaire. Pourtant vous ne risquez pas de partir sans payer après avoir bu le contenu du mini-bar, car il n'y en a pas. Passé ce cap, si vous avez suffisamment de détermination à défaut de carte bancaire, vous entrez dans l'étroit ascenseur pour monter à votre chambre.
La chambre aux couleurs ternes, tout en gris et marrons dégradés, est d'une tristesse affligeante. Dans l'angle du bâtiment, elle est de plus, très petite, car la surface indiquée lors de la réservation, est en partie mangée par une entrée. Là, un choix s'offre à vous: soit vous faites le tour du lit pour accéder à la fenêtre, soit vous posez votre valise sur le porte-bagage prévu à cet effet, et alors vous n'avez plus la place de passer entre le lit et le mur.
La douche est étroite, et son sol se gondole quand vous marchez dessus, mais comme il ne fait pas très chaud, à la réflexion vous vous en passez. Le chauffage fait l'objet de diverses annotations dans la chambre, parce que deux systèmes de réglage se superposent, des radiateurs en fonte et une sorte de clim chauffante, et parce qu'apparemment des clients précédents n'ont rien compris au fonctionnement (eux non plus). Malgré le mode d'emploi, la chambre reste froide, à croire que les deux systèmes se contrarient, pour en définitive devenir inopérants.
Comme vous avez froid vous décidez de vous mettre au lit sous les couvertures et de lire un bon livre. Malheureusement, pour l'éclairage, vous avez le choix entre un lustre à l'éclairage violent (genre le phare des Baleines) qui vous aveugle et vous empêche de lire, ou bien un faible éclairage à la tête du lit (d'un seul côté), si faible que sans votre lampe torche vous n'arrivez pas à lire.
Alors vous éteignez et vous fuyez les lieux dès le matin venu.


Fuyez ce lieu que je ne saurais voir

Qui sera le prochain ?
 

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