Le restaurant de la Ferme du Blanchot.

Une bonne surprise sur la route de la mer, dans la campagne à la sortie de Crossac. Comme le nom du lieu l'indique, c'est une ferme. Une grande cour pour garer la voiture et un bâtiment avec trois salles en enfilade, fraîches et joliment restaurées, très propres avec du carrelage au sol. Ne vous étonnez pas si vous croisez une mouche, je répète, c'est une ferme et les mouches préfèrent vivre à la campagne. Mais les lieux sont impeccables.La clientèle en partie locale, est donc aussi campagnarde, on se reconnaît, on est content de se retrouver, on s'interpelle joyeusement d'une table à l'autre. Une ambiance "authentique" de clients locaux dont la présence est un signe de qualité, puisqu'ils connaissent et ne vont pas ailleurs.

En dégustant un Kir breton à base de cidre (bienvenu pour les conducteurs qui doivent reprendre la route, mais d'autres choix existent pour ceux qui ne conduisent pas), vous découvrez la carte et le menu, alléchant s'il tient ses promesses. Et il les tient. Les prix: 29€ pour deux plats et 37€ pour trois plats. En entrée le pressé de joue de boeuf semble apprécié des "locaux" et influence notre choix. Un bon choix, parmi d'autres proposés, comme le crabe. Si l'on veut vivre dangereusement, on peut choisir le foie gras, qui n'est pas vraiment une spécialité locale. Et pourtant, il vaut bien des foies servis en terre landaise ou alsacienne ! délicatement accompagné d'un pain d'épices grillé et d'une touche de miel, il ravit les papilles. Pour la suite, l'Angus figure parmi les choix possibles, mais nous avons préféré le dos de cabillaud. Servi sur une galette de pommes de terre et accompagné d'une couronne de moules, il baigne dans une sauce crémeuse et voluptueuse. Le cuisinier qui l'a préparé est un saucier à coup sûr. L'assortiment des desserts offre aussi un éventail varié.

Il est possible de prolonger le séjour, car la ferme fait aussi hôtel. Mieux vaut téléphoner avant de venir, car il est possible de privatiser l'établissement (ou une seule salle) pour un mariage ou autres fêtes.

Un petit resto pas comme les autres

Vous pouvez commencer par un cocktail maison, tout en légèreté et en subtilité, une fraise façon spritz, avec une touche de gin, de la liqueur de fraise, du vin pétillant et de l'eau pétillante. La formule varie selon le moment et vous pouvez reconnaître le goût du pamplemousse. Il existe une version sans alcool, avec du gingembre.

Puis arrivent les plats des entrées, que vous ne reconnaissez pas, des crèmes colorées qui parlent à votre palais quand vous les goûtez: crème de pois cassés aux amandes, Labneh, carottes glacées et autres découvertes. La terrine de saucisse et ses pickles de grains de moutarde jouent aussi l'originalité. Si vous êtes en groupe, essayez les filets de saumon servis entiers en papillote, ils se découvriront pour vous, cuits au thym citron et accompagnés d'une crème aux herbes fraîches, de pommes de terres nouvelles vapeur et légumes ou champignons rôtis. Et pour finir ce voyage gustatif, pourquoi pas une tartelette fraise framboise crème menthe basilic ?

Un bar où manger près du marché

Chez Toinette est un bar sans prétention sur la place du marché.

Les locaux s'y attardent volontiers pour grignoter quelques tapas avec une sangria maison. Vous pouvez aussi choisir un Mimosa, une boisson à l'orange légèrement parfumée de Cointreau (à consommer avec modération). C'est le moment de grignoter quelques tapas: moules à l'escabèche, poulpe à l'ail (malheureusement les amateurs d'ail le cherchent, voire en cherchent le goût) ou honnêtes petits fonds d'artichauts. Pour la plupart sortis de la boîte sans préparation particulière, ils n'appellent pas d'autres commentaires.

En revanche, vous pouvez continuer les yeux fermés par une salade catalane servie pour 15€, confectionnée à partir de bons produits locaux frais, et une exigence de qualité malgré la simplicité du plat. L'anchois est savoureux, le poivron parfaitement cuit et moelleux à point, le jambon de Serrano goûteux.

Parfois l'escargot à la catalane est de sortie. Comme indiqué sur la carte, il n'est pas cuisiné maison, mais vient d'un producteur. Il est savoureux et vous avez intérêt à le réserver à l'avance car il a du succès. Pour qui n'aurait pas l'habitude, les coquilles pleines sont cuisinées et servies dans une sauce à base de poivrons et de tomates.

Si vous vous attardez et si vous savez regarder autour de vous, certains jours vous en apprendrez beaucoup sur le marché...

A Bram, ça brame!

Le Petit Bramais se trouve au coeur du village de Bram dans l'Aude. Le cadre est fonctionnel, pour une clientèle locale du dimanche, avec un effort méritoire de décoration. La cuisine est orientée sur les spécialités locales (canard, foie gras et l'incontournable cassoulet). Toutefois la spécificité de ce restaurant ne réside pas dans sa cuisine, mais plutôt dans son ambiance sonore. L'acoustique de la salle est épouvantable (les casiers sur les murs ne contribuent-ils pas à faire caisse de résonance?), mais surtout une musique (?) diffusée à tue-tête empêche tout dialogue, ce qui incite la clientèle à hurler encore plus fort.

A notre arrivée, la serveuse nous demande où nous voulons nous installer. Instinctivement on lui répond: "dans un endroit calme". Imperturbable, elle nous guide vers une table située dans la rangée du milieu, les hauts-parleurs étant situés plutôt de chaque côté. Ce qui ne change pas grand-chose au fait que nous nous trouvons dans un vacarme assourdissant, entre les deux rangées de hauts-parleurs. Alors que nous prenons place, une cliente installée à la table voisine lui demande s'il est possible de baisser la musique. Sourire toujours imperturbable de la jeune femme qui ne répond rien (a-t-elle entendu dans ce vacarme?) et repart. Le volume sonore ne diminue pas.

Nous aurions aimé essayer le menu qui paraissait alléchant, mais déjà nous n'avons plus qu'une idée en tête, manger rapidement et fuir le plus vite possible. Aussi nous ne commandons qu'un plat et un verre de vin pour chacun. La serveuse qui n'a sans doute pas entendu, apporte un verre pour deux. Ce sera pareil pour le café, deux erreurs de service pour ce type de bref repas, cela fait beaucoup, mais comment pourrait-elle entendre les commandes qu'on lui passe? Les clients qui essaient de parler pendant le déjeuner sont obligés de hurler pour se faire entendre et couvrir le bruit de la musique, ce qui ajoute encore aux décibels.

N'en pouvant plus, je roule en boule un mouchoir en papier et l'enfonce dans chacune de mes oreilles. Peut-être intriguée par mon comportement, une femme qui semble être la responsable de l'établissement vient s'enquérir de notre déjeuner. Je lui résume la situation et, miracle, elle semble comprendre et réagir, contrairement à la serveuse. A 12h59, la musique s'arrête, enfin! Les conversations baissent d'un ton, le volume sonore diminue. Enfin l'on peut se concentrer sur l'assiette. L'assiette de foie gras est de bonne tenue, l'entrecôte est une viande goûteuse, saignante, parfaitement saisie et d'une taille généreuse. Dommage que le volume sonore nous ait empêchés de commander le menu et de tester d'autres plats. La cuisine de cet établissement mériterait une meilleure mise en scène.

Le Petit Bramais a frôlé de peu le bonnet d'âne, et n'a dû son salut qu'à la qualité de ce que nous avons goûté. Ce goût pour le bruit est-il le souvenir de bruits de casseroles d'antan? "Il y a quelques années cette bâtisse abritait une vieille quincaillerie, un lieu où l'on trouvait tout pour bricoler et réparer", c'est ce qu'annonce la carte du restaurant, qui continue: "Fermée depuis des décennies, elle a repris vie sous une nouvelle forme, devenant un restaurant où l'on prend soin des papilles, toujours avec le même amour du travail bien fait". Alors, de grâce, prenez soin aussi de l'ouïe de visiteurs, avant qu'ils ne deviennent complètement sourds. 

Une honnête table de cuisine asiatique

Le Dragon d'or mêle cuisine vietnamienne et chinoise (voire thaï). L'association des deux, annoncée sur la carte, peut surprendre, et rendre hésitant dans un premier temps. Mais vous pouvez commander en confiance, les deux cuisines coexistent en effet et sont bonnes. Vous dégusterez côte à côte et comparerez les nems vietnamiens et les nems chinois, dont les ingrédients diffèrent légèrement.

Si vous hésitez, essayez le "plateau bonheur" pour deux, à 16€, qui permet de tester les diverses fritures, les nems mais aussi les samosas, ou encore de délicats beignets de crevette, à la pâte fine et légère.

En dehors des fritures proposées pour les entrées (mais qui peuvent servir de plats de résistance) vous trouverez un éventail de plats de viande traditionnels, poulet, boeuf, canard ou porc par exemple, servis en sauce, des spécialités à la vapeur (crevettes, porc, raviolis vietnamiens). La maison a d'autres spécialités: la noix de Saint-Jacques et les gambas. Pour conclure vous aurez le choix entre glaces, pâte de gingembre ou perles de coco.

Une vraie dînette en plain air

Quelques tables autour d'une place, à l'ombre des arbres. Une carte qui propose de la vraie cuisine comme on aime. Un menu du jour avec un vol au vent de foie gras en entrée, suivi d'une belle pièce de viande. A la carte, vous pouvez choisir les  délicieuses coques à l'ail.

Côté vin, une mention spéciale pour le Boutenac.

Ne tenez pas rigueur au service pour quelques distractions. Certes, le quart n'est pas le demi et le vin se boit plutôt dans un verre à pied que dans un verre à eau, mais l'on pardonne facilement quand la cuisine est bonne. Et une erreur se répare facilement et avec gentillesse.

Une grande inventivité

Situé devant l'église du même nom, le Saint-Jacques propose des tapas. A l'intérieur, surprise, vous choisissez une table près d'une sorte de bibliothèque. Un mur entier couvert de livres, et uniquement de livres de cuisine. Des inspirations du monde entier.

Pour collectionner de tels livres, il faut une sacrée passion pour la cuisine. Et les tapas proposés font voyager, mêlant les produits de diverses régions, locales ou autres, avec des épices du monde entier.

En dégustant les tapas vous faites ainsi des rencontres étonnantes. Vous vous demandez quel chef peut inventer à ce point? Et vous apprenez que cette formidable créativité est un travail d'équipe. Chacun apporte le fruit de sa jeune expérience, pour obtenir ce résultat surprenant.

Un véritable routier avec un rapport qualité-prix imbattable.

Un océan de camions stationnés vous indiquera que vous êtes arrivé. S'il fait beau, vous verrez un attroupement devant l'entrée, essentiellement composé d'hommes costauds: ce n'est pas une manifestation, mais simplement l'heure de boire une bière ou un cidre avant le repas. Fendez la foule, si c'est difficile le patron sympathique vous y aidera, pour atteindre la salle de restaurant. 

Plutôt genre cantine, avec un buffet d'entrées où chacun se sert. Crudités, salades, charcuteries, mais aussi bulots ou crevettes, vous n'aurez que l'embarras du choix. Le menu du jour vous proposera deux ou trois plats au choix, par exemple steak, couscous ou Parmentier de poisson. Pour 15€ vous aurez un menu complet, entrée, plat, fromage, dessert, bouteille d'eau et café ! La bouteille d'un litre de cidre est à 2€. 

Le premier service est plutôt une ambiance de travailleurs, c'est chaleureux et bon enfant. Les routiers et les ouvriers des chantiers sont là dès midi. Vers 13h la clientèle change, plus mélangée, composée d'hommes et de femmes qui ont un peu plus le temps de prendre le temps.

Une très bonne table dans le Jura alsacien depuis cinq générations.

Amateurs de poisson, ne manquez pas ce rendez-vous avec la délicieuse friture de filet de carpe du Sundgau, servie avec pommes frites, salade verte, mayonnaise et graines torréfiées. La vedette de ce plat ne restera pas muette et saura vous séduire par mille artifices qui parleront à votre nez, à vos yeux, et à vos papilles. Si vous préférez un autre poisson, vous aurez le choix entre un filet de sandre sur son lit de choucroute ou une truite en papillote.

Un hymne à la joie de vivre, c'est ce qu'inspire un séjour en Alsace, et plus précisément à la Maison Kammerzell à Strasbourg. L'imposante sérénité de cette vieille maison à colombages qui a défié les siècles à l'ombre de la cathédrale reste à jamais gravée dans la mémoire de qui y a séjourné. Il garde le souvenir ému de la douce lumière qui filtre à travers le verre en cul de bouteille des fenêtres.

Dans un labyrinthe de petites salles chaleureuses, à voûtes et à fresques, reliées par des escaliers étroits, vous trouverez votre chemin vers votre table préférée. Poissons, viandes, plats végétariens, chacun trouvera son bonheur dans la carte qui évolue au rythme des saisons: filet de sandre façon "matelote", pièce d’aloyau aux échalotes ou artichaut farci. Chaque jour, le chef propose des suggestions.

Mais ne manquez pas ici ce que l'on ne trouve pas ailleurs: les choucroutes aux poissons, aux sauces restées secrètes qui donnent son parfum à la maison. La choucroute au saumon frais et à l’aneth vous  ravira, ou bien la choucroute aux trois poissons devenue la spécialité de la maison et connue aux quatre coins du monde. Les inconditionnels de la choucroute plus classique choisiront la choucroute strasbourgeoise, avec ses huit variétés de viandes et de charcuteries.

Que dire des desserts? Si vous hésitez, choisissez le "Délicieux" qui porte si bien son nom: biscuit à la pistache, croustillant au sésame noir, mousse au yaourt, fruits rouges du moment et sorbet au yaourt. Ou bien  penchez pour l'éclair glacé façon tarte au citron. Le pâtissier de la maison maîtrise le sablé et le biscuit. 

Sancerre un jour, Sancerre toujours

Le Zib n:est plus au piano mais la musique continue, car ses petits enfants ont repris cette maison familiale qui existe depuis cinq générations, et où s:exprime toute l'âme du Berry sancerrois. Il est difficile d'expliquer aux étrangers, normands, tourangeaux ou bourguignons, ce qui caractérise l'âme du sancerrois. Dans ce terroir vigneron légèrement vallonné, situé entre la Loire et Bourges, où nos rois vaincus se réfugiaient, ce vieux pays a vu passer tous les envahisseurs romains, germains, mongols, anglais, qui tous ont laissé une empreinte plus ou moins discrète.

Pour comprendre il vous suffira de goûter la gastronomie locale dont le Zib est le plus éminent représentant. Les terrines, d'anthologie, ouvriront le bal qui pourra se prolonger avec le gibier ou le poisson de Loire. Trois noisettes de chevreuil, ou un brochet à la crème vous raviront les papilles.

Les crus locaux apporteront une touche indélébile à ce tableau champêtre, du Mennetou-Salon bien sûr. Ou pourquoi pas, en rouge, un Morogues.

Un café restaurant au centre du village

il y a encore un peu d'espoir pour la cuisine française authentique mais il ne faut pas hésiter a sillonner les villages de campagne pour découvrir de petites pépites culinaires soigneusement cachées. C'est précisément le cas de l'Auberge du Centre de Vallières-les-Grandes. 

Ici, pas de publicité racoleuse, ni de musique déchaînée, vous êtes dans une auberge traditionnelle où la clientèle essentiellement locale vient se régaler de spécialités du  terroir,  pour un rapport qualité prix imbattable. Ne cherchez pas la carte, deux recettes traditionnelles magistralement exécutées et servies à volonté ont suffi à asseoir la réputation de cette auberge. Vous pourrez donc légitimement hésiter entre la tête de veau sauce gribiche et le coq au vin. Dans les deux cas vous retrouverez les goûts subtils et les sensations oubliées de la  vraie cuisine française. 

Vous pourrez bien agrémenter ces agapes de crus locaux de bonne facture, négociés à des prix très modiques. L'accueil est bon enfant et le service attentif. Il est impératif de réserver, car cet établissement connaît un  succès mérité.

Table et ambiance gruériennes. 

Si vous souhaitez découvrir la Gruyère, dans le canton de Fribourg en Suisse, arrêtez-vous à Jaun, dans cette auberge hors du temps, où tout est resté authentique. Cadre des plus chaleureux, montagnard et folklorique dans une grande salle à décor de bois, avec trophées de chasse (vegan s'abstenir) et instruments de musique. La contrebasse et l'accordéon posés sur une estrade attendent que le patron et ses amis jouent le soir ou le dimanche après-midi. Ambiance familiale où les habitués viennent pour un menu de chez nous et pour jouer au jas.

Accueillant, même en cas d'arrivée tardive. Carte du terroir avec bien sûr la fameuse fondue moit' moit' mais pas seulement. Il faut essayer la charbonnade et ses sauces, la qualité des viandes et la générosité du service sont garanties. Mention spéciale pour la délicieuse salade de cervelas. 

Une authentique cuisine japonaise. 

La cuisine des restaurants japonais est souvent mêlée de sources asiatiques diverses, chinoise, thaïlandaise, vietnamienne etc. Ce n'est pas le cas chez Nobuki, qui sert une vraie - et délicieuse - cuisine japonaise, traditionnelle et inventive, avec des produits de saison. Les amateurs de poisson cru seront comblés, il est ici irréprochable. Les beignets sont d'une légèreté aérienne. Tout est succulent et impeccablement préparé, la présentation soignée, dans la pure tradition japonaise. L'accueil est chaleureux et le service attentif.

Le restaurant est ouvert le midi du lundi au vendredi et le vendredi soir. Au déjeuner vous aurez le choix entre le menu Bento (24,50€) ou le Chirashi (28,50€). Le vendredi soir, la carte fait place à une cuisine gastronomique. Il est impératif de réserver car le restaurant, petit et très prisé, est rapidement complet. Pour le déjeuner, il y a deux services, de 12h à 14h30. Menus déjeuner à emporter sur réservation.

Un restaurant où le chef cuisine par amour. 

Vous aurez le choix entre une véritable cuisine de la mer, dont les plats varient au fil des saisons, ou des plats plus terriens. Le poisson a ici une double qualité: il est d'une fraîcheur extrême, il a la cuisson exacte, à la seconde près. La cocotte de tête de veau réjouit ceux qui ont les pieds sur terre.

Les plats sont préparés avec des ingrédients frais et de qualité supérieure. Que vous soyez amateur de poisson grillé ou de fruits de mer cuits à la perfection, ce restaurant saura satisfaire toutes vos envies. Ne manquez pas cette occasion de découvrir les saveurs de la mer dans toute leur splendeur. 

L'accueil est chaleureux et le service attentif.