
Evenements
Prix, inaugurations, journées, livres...
La remise d'un prix, une inauguration, un concours autour du patrimoine, autant d'occasions de se réjouir et d'événements à suivre.
La parution d'un livre ou la découverte d'un article est aussi un plaisir à partager. La lecture est une fenêtre ouverte sur le monde. Chaque livre est une invitation à voyager, à découvrir de nouvelles cultures, à rencontrer des personnages fascinants et à vivre des aventures extraordinaires. C'est aussi un moyen d'apprendre, de découvrir de nouveaux centres d’intérêt. Découvrez l'histoire des lieux et des monuments, apprenez à les regarder. Plongez dans la richesse culturelle, architecturale et artistique du monde en explorant ces trésors cachés, héritage unique et précieux. Ou bien passionnez-vous pour les jardins à travers des livres choisis qui éveilleront votre curiosité et stimuleront votre créativité. Ou bien encore, initiez-vous aux préparations culinaires qui vous ouvriront aux subtilités de saveurs recherchées.
Il y a nécessairement un livre écrit pour vous.La remise des Rubans du Patrimoine
Le prix des Rubans du patrimoine récompense chaque année des communes et intercommunalités ayant réalisé des opérations de rénovation ou de mise en valeur de leur patrimoine bâti. Il est organisé dans le cadre d'un partenariat entre la Fédération française du Bâtiment, l'association des maires de France et présidents d'intercommunalité, la Fondation du Patrimoine, la Caisse d'épargne et le Groupement français des entreprises de restauration des monuments historiques.
Journée mondiale de l'espalier
Les jardins du château de Valmer réjouissent l'oeil du visiteur pour leur belle exposition en terrasses qui réserve des surprises successives, pour ses magnifiques fruitiers aux tailles étonnantes, pour ses douves sèches tenues par des contreforts végétaux et pour son château d'ifs... Alix de Saint-Venant, maîtresse des lieux et paysagiste de formation, est passionnante. Membre de la Royal Horticultural Society, elle a même une rose qui porte son nom.
Les Rubans du Patrimoine 2025
Le palmarès des Rubans du Patrimoine 2025 est désormais connu. Comme les années précédentes, les candidatures furent nombreuses, avec de beaux dossiers, et les choix parfois difficiles. Mais l’ensemble du Jury national s’est retrouvé dans les choix définitifs, qui présentent cette année un panorama particulièrement varié du patrimoine restauré. Cinq prix ont été attribués, selon les catégories existantes.
Pour les communes de moins de 3500 habitants, Lamazière-Basse, en Corrèze, a été choisie pour la restauration de son église Saint-Barthélemy.
Un édifice dont la construction semble remonter au XIIe siècle, avec des embellissements au fil du temps et des reconstructions au XIXe siècle après les destructions révolutionnaires, comme son audacieux clocher peigne de 18 mètres de hauteur.
L’église est restée fermée durant une dizaine d’années, en raison de risques d’effondrement. Une restauration antérieure avec une couverture en lauze, beaucoup trop lourde pour le bâtiment, avait provoqué un devers de la charpente.
Les travaux ont duré 20 mois et leur coût s’est élevé à 2.010.000€. L’audace du projet n’a pas fait reculer ce village de 290 habitants qui s’est battu pour restaurer l’église, soutenu par de multiples partenariats, parmi lesquels le lycée agricole de Neuvic, le lycée des métiers du bâtiment de Felletin, les écoles primaires, le Pays d’art et d’histoire, les apprentis des CFA de Bort les Orgues et de Tulle ou encore Egletons Photos Nature, tous se sont sentis concernés.
Depuis fin 2024, l’église a retrouvé son beau sol en galets, les cérémonies cultuelles ont pu reprendre, et elle se trouve aussi insérée dans un circuit touristique.


C’est un chantier bien différent qui a été primé à Falaise, dans le Calvados, dans la catégorie des villes de 3.500 à 20.000 habitants.
Suite aux bombardements qui avaient ravagé la ville durant la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction a démarré en 1948, et c’est de cette époque que date la halle due à l’architecte Jean Gouriou, grand prix de Rome, dont le style affiche sa modernité tant dans ses lignes que dans ses matériaux.
Grâce à une rénovation devenue plus que nécessaire, elle a retrouvé toute sa superbe, véritable cœur économique du centre-ville, qui accueille toujours le marché hebdomadaire.
Le syndicat intercommunal de la baie de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure, dans les Pyrénées atlantiques, a réalisé un projet à la mesure d’une intercommunalité de plus de 20.000 habitants : la réhabilitation et l’extension du couvent des Récollets.
Ce couvent, construit au début du XVIIe siècle, où séjourna naguère le cardinal Mazarin, avait été profondément dénaturé après des décennies d’affectations diverses, transformé successivement en usine de salaison, conserverie, bureaux et caserne des Douanes.
Il a retrouvé une fière allure et est devenu aujourd’hui un centre culturel et un centre d’interprétation du patrimoine. L’espace principal du pôle culturel est la chapelle, prévue pour accueillir spectacles, expositions et conférences, des gradins escamotables complètent le dispositif. Repliables et dissociables en deux morceaux, ils peuvent disparaître dans de grands placards "invisibles" aménagés sous la tribune. Un bâtiment d’accueil a été construit, ainsi que des salles d’exposition et un atelier pédagogique.


Le prix spécial du Jury est revenu à la communauté d’agglomération de Bourg-en-Bresse, dans l’Ain, pour la rénovation et mise en valeur de la Ferme de la Forêt à Courtes, une commune rurale de 297 habitants.
Ancienne exploitation agricole jusqu’en 1960, devenue ensuite ferme-musée, cette ferme à colombage de la fin du XVIe siècle au décor architectural hors du commun a reçu une mise en valeur exceptionnelle.
La restauration a permis non seulement de sauvegarder un patrimoine bâti typique des fermes bressanes mais aussi de retrouver une attractivité touristique forte avec une fréquentation espérée de 10.000 entrées payantes par an.
Enfin un prix spécial du "dynamisme territorial" a été attribué à la commune d’Aire-sur-le-Lys, dans le Pas-de-Calais, pour la reconversion de l'ancien hôpital Saint-Jean-Baptiste en un pôle social et culturel cantonal (@cliché: La Voix du Nord).
Reconstruit au XIVe siècle après un incendie, puis au XVIIIe siècle, agrandi au XIXe siècle, c’était devenu une friche de 6.000m2.
Grâce au loto du patrimoine qui lui a apporté une enveloppe substantielle, il s’est transformé en médiathèque, mais aussi en tiers-lieu, avec plusieurs services sociaux :
- un centre social,
- un pôle territorial de la Communauté d’Agglomération du Pays de Saint-Omer,
- des permanences de la protection maternelle et infantile
- des permanences de la Caisse d’allocations familiales.

Pour rappel, le concours des Rubans du Patrimoine est organisé en partenariat avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité́, la Fédération Française du Bâtiment, la Fondation du Patrimoine, la Fédération nationale des Caisses d'Épargne et le Groupement français des entreprises de restauration de Monuments Historiques.
Il récompense des communes et des intercommunalités ayant réalisé́ des opérations de restauration ou de mise en valeur de leur patrimoine bâti, et les jurys régionaux et national prennent en compte un certain nombre de critères: l’intérêt et la valeur du patrimoine considèré, la cohérence esthétique et architecturale, les matériaux employés et l’organisation du chantier, la qualité́ de la mise en œuvre, ainsi que les retombées sociales, économiques, culturelles, environnementales et touristiques des projets, sans oublier l’audace de l’opération et la mobilisation populaire.
Pour aller plus loin, tout savoir sur le concours des Rubans du Patrimoine
La tapisserie de la Cène, d'après Léonard de Vinci
Connaissez-vous la célèbre tapisserie de la Cène, d'après Léonard de Vinci? Elle fut offerte au Pape Clément VII en 1533 par le roi François Ier, à l'occasion du mariage de son fils Henri avec Catherine de Médicis.
Contrairement à la peinture de Léonard ci-contre, la tapisserie présente la Cène dans un cadre architecturé avec une galerie à l'arrière plan. L'analyse du décor de cette architecture a permis de préciser la datation de la tapisserie, dont les cartons préparatoires sont parfois attribués à tort à Léonard lui-même, durant son séjour à Amboise entre 1516 et 1519. Cette attribution est impossible, toutefois il est désormais permis de rêver d'une autre image, celle de Léonard contemplant la tapisserie terminée. Une passionnante découverte!
Pour découvrir l'article, suivez ce lien.

La revue de l'association "Papilles" sur Gallica
Des heures de belle lecture pour qui fait la différence entre "fast food" et "cuisine".
Ou pour qui a le désir d'apprendre à connaître cette différence.

Le 31e Salon des arts à Vernou-sur-Brenne (37)
Le Salon a lieu tous les ans en mai, il dure une semaine et il est devenu un incontournable. Il présente des peintures, des dessins et des sculptures, qui réservent parfois de belles surprises. Pour l'édition 2025, dont le vernissage a eu lieu le 17 mai, soixante-dix artistes environ exposaient près de trois cents oeuvres.
Les invités d'honneur étaient Yves Perron et Yvon Lecompte. Le premier est un aquarelliste qui aime travailler les contrastes, l'ombre et la lumière: il cherche le volume. Parmi ses oeuvres exposées, une très belle série de la guerre 14-18. Yves Perron a aussi des sujets fétiches, comme les gares, mais vues du côté du rail.
Yvon Lecompte a travaillé comme serrurier avant de passer très vite à des créations de métal. Ses oeuvres sont étonnantes parce qu'elles sont habitées par des outils, marteaux, tenailles, pinces de forge, pioches ou pelles, fer à cheval, qui trouvent une seconde vie et se muent en formes étirées, personnages filiformes ou gros poisson qui ouvre la gueule parce que la pelle qui lui a donné vie était ébréchée à son extrémité. Une scie se fait voile pour voguer sur les flots de son imaginaire (illustration).
Des prix sont attribués, notamment celui du Salon et celui de la municipalité, mais le public est aussi invité à voter pour son oeuvre préférée et le prix du public est décerné le dernier jour du Salon.

Première journée mondiale de l'espalier à Chançay (37)
L’art de l’espalier comprend les tailles de formation et de fructification des arbres fruitiers. Il a été inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en juillet 2023 et la première journée mondiale de l'espalier a été fêtée le week-end des 1er et 2 mars 2025.
Dans les jardins du château de Valmer à Chançay, près de Vouvray, Alix de Saint-Venant accueillait les visiteurs pour leur expliquer, sur le terrain, différentes manières de tailler les arbres en espalier. En palmettes, en candélabres, en U (simple ou multiple), avec des cordons horizontaux, verticaux ou obliques, ou bien encore avec un pivot central, il existe mille manières de tailler en espalier!
Il est possible de suivre une formation, ou bien de trouver des conseils sur des sites internet comme celui consacré à l'espalier, ou bien encore d'approfondir ses connaissances dans des livres. Nous vous en proposons un ci-après.
En marge de la journée consacrée à l'espalier, les visiteurs ont pu admirer l'art de la topiaire, présente depuis longtemps à Valmer: les impressionnants contreforts de buis dans les douves sèches, ou encore, plus impressionnant, l'extraordinaire château d'ifs, comme l'a surnommé avec humour Alix de Saint-Venant, qui remplace le vrai château détruit par un incendie au milieu du XXe siècle. Dans l’espace laissé vide après l’incendie, la maîtresse des lieux qui est aussi paysagiste, a eu l’idée de planter des ifs à la place des anciens murs. On a taillé là où se situaient les ouvertures du château, ce qui permet d’apprécier les volumes de l’ancien édifice, ainsi que la vue depuis ses ouvertures.
Sur la taille des arbres fruitiers voir le livre ci-dessous.


La taille des arbres fruitiers
Former et entretenir toutes les formes fruitières pas à pas
Jacques BECCALETTO - Marie-Claude EYRAUD - Denis RETOURNARD
475 illustrations - 336 pages
ISBN : 9782841387557
Année d'édition : 2015
Inauguration de la chapelle Saint-Hubert au château d'Amboise (37)
Après plus de deux années de travaux, la chapelle Saint-Hubert, fermée depuis janvier 2022, est de nouveau accessible aux visiteurs du château d'Amboise.
Le 15 juin 2024, une inauguration officielle a célébré en grande pompe cet événement, à l'initiative de la Fondation Saint-Louis, propriétaire du château, en présence de quelque trois cents invités. De nombreuses personnalités assistaient à cette cérémonie, parmi lesquelles Jean d'Orléans, comte de Paris, de nombreux élus de la Région ou encore Stéphane Bern.
La charpente et la flèche ont été restaurées, les façades ont retrouvé leur blancheur et les sculptures leur délicatesse. Au total, une cinquantaine d'artisans ont participé aux travaux, sous la conduite d'Etienne Barthélémy, architecte en chef des monuments historiques.
La chapelle dont le linteau sculpté est daté précisément de 1496, était à l'origine incluse dans les bâtiments qui l'entouraient. Mais les destructions nombreuses du début du XIXe siècle, l'ont transformée en une chapelle isolée, dressée sur la terrasse du château. Elle abrite les restes de Léonard de Vinci, retrouvés au XIXe siècle à l'emplacement d'une ancienne chapelle de la collégiale Saint-Florentin, elle aussi détruite.
Le 15 juin 2024, une inauguration officielle a célébré en grande pompe cet événement, à l'initiative de la Fondation Saint-Louis, propriétaire du château, en présence de quelque trois cents invités. De nombreuses personnalités assistaient à cette cérémonie, parmi lesquelles Jean d'Orléans, comte de Paris, de nombreux élus de la Région ou encore Stéphane Bern.
La charpente et la flèche ont été restaurées, les façades ont retrouvé leur blancheur et les sculptures leur délicatesse. Au total, une cinquantaine d'artisans ont participé aux travaux, sous la conduite d'Etienne Barthélémy, architecte en chef des monuments historiques.
La chapelle dont le linteau sculpté est daté précisément de 1496, était à l'origine incluse dans les bâtiments qui l'entouraient. Mais les destructions nombreuses du début du XIXe siècle, l'ont transformée en une chapelle isolée, dressée sur la terrasse du château. Elle abrite les restes de Léonard de Vinci, retrouvés au XIXe siècle à l'emplacement d'une ancienne chapelle de la collégiale Saint-Florentin, elle aussi détruite.
On ignore la dédicace originelle de la chapelle, le nom de chapelle Saint-Hubert lui est donné dans les archives depuis le XIXe siècle. Ce nom fait référence au décor sculpté du linteau, où saint Hubert interrompt sa partie de chasse pour mettre un genou en terre devant la vision miraculeuse d'un cerf avec une croix entre les bois. Dans les archives plus anciennes, on l'appelle simplement "chapelle du roi".

Le 30e anniversaire des Rubans du Patrimoine à Paris (75)
Les Rubans du Patrimoine fêtaient cette année leur trentième anniversaire. Une occasion particulière de célébrer l’événement dans le cadre prestigieux de l’hôtel de Boisgelin, siège de la Fédération nationale des Caisses d’Epargne, qui fêtait les dix ans de son partenariat avec les Rubans du Patrimoine. Pour la circonstance, Alain Di Crescenzo, président de la FNCE, a accueilli les lauréats du concours 2024.
Se plaçant dans une perspective historique, il a d’abord rappelé l’histoire des lieux, celle de l’hôtel particulier édifié par l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart à la fin du XVIIIe siècle, dont il a annoncé la prochaine restauration, pour laquelle un permis de construire vient d’être déposé (essentiellement une mise aux normes). Il s’est ensuite réjoui des trente années d’existence des Rubans du Patrimoine qui, depuis leur création, ont remis 1918 prix, dont 190 prix nationaux.
"Trente ans, c’est peu ou c’est beaucoup, mais en tout cas je veux que l’histoire continue" a t-il affirmé. Les lauréats ont ensuite reçu leur prix, l’occasion de féliciter les élus pour leur persévérance et parfois leur courage à prendre soin du patrimoine, mais aussi de rendre hommage aux artisans qui ont œuvré à la restauration de ce patrimoine, et aux architectes qui ont conçu des projets. Cinq prix ont été décernés, correspondant aux catégories définies par le nombre d’habitants et par les initiatives particulières. Dans la catégorie des communes ou intercommunalités de moins de 3500 habitants, celle de Merville-Franceville dans le Calvados a été récompensée pour le sauvetage de sa redoute, la seule survivante des trois qui existaient et qui a été restaurée à l’identique selon les plans de Vauban. Une restauration de quarante ans "qui a commencé en francs et s’est terminée en euro". Boulogne-sur-Mer, dont le maire était absent pour cause de débat parlementaire, a reçu un prix pour la restauration de sa basilique Notre-Dame et de ses fresques. Un édifice relativement jeune puisqu’il a été construit il y a cent soixante ans, mais "avec un dôme de cent mètres de hauteur qui nécessite des soins attentifs et qui a toujours fait l’objet de restauration depuis sa construction".
La commune de Charly, située dans la métropole de Lyon, a été récompensée pour la restauration de la serre et de l’orangerie du domaine Melchior Philibert, un négociant mécène qui a fait fortune au XVIIe siècle.
La commune de Charly, située dans la métropole de Lyon, a été récompensée pour la restauration de la serre et de l’orangerie du domaine Melchior Philibert, un négociant mécène qui a fait fortune au XVIIe siècle.
Arques, dans la Pas-de-Calais, a reçu un prix spécial du jury pour le sauvetage d’un ascenseur à bateau, qui était voué à la destruction. Une association a été créée pour le sauver et il est désormais ouvert au public depuis un an. Ce sauvetage a nécessité neuf millions d’euro, dont cinq millions de subventions européennes. Le fonctionnement de l’ascenseur n’a malheureusement pas pu être remis en service, car le coût aurait été quatre fois supérieur. En effet, lors d’une précédente intervention, du béton avait été coulé dans le piston. Ce fut l’occasion de mettre en garde contre les interventions irréversibles qui rendent impossibles les restaurations futures: les travaux doivent pouvoir faire l’objet d’un retour en arrière. Le coût de la restauration de l’ascenseur à bateau s’explique aussi parce qu’il s’agit d’un ouvrage métallique et que le seul déplombage a coûté trois millions d’euro.
Enfin un prix spécial du dynamisme a été attribué à Dives-sur-Mer, seconde récompense pour le Calvados, pour la restauration du beffroi de l’ancienne usine métallurgique, qui produisait des objets en cuivre, en aluminium, en laiton, et qui a notamment fourni des douilles lors de la Seconde Guerre Mondiale. Cette usine qui a fait vivre tout un territoire pendant un siècle, est le symbole d’une évolution actuelle, qui voit l’industrie remplacée par le tourisme et la Culture. En effet, l’usine a fermé en 1986, ce qui fut un choc terrible pour les habitants de la région. À la place a été créé un port de 1600 anneaux, et un lieu culturel a été installé à l’entrée du port avec école de musique et salle de spectacle dédiée à la marionnette.
Franck Perraud, vice-Président de la Fédération française du bâtiment, a prononcé le discours de clôture de cette cérémonie, avant qu’un cocktail ne rassemble les invités.

Le projet PRESSORIA à Aÿ-Champagne (02)
Le 28 octobre 2022, lors du Salon international du patrimoine culturel au Carrousel du Louvre, un prix national des Rubans du patrimoine a été décerné à la Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne, pour le projet PRESSORIA, situé à Aÿ-Champagne, commune où se trouvent de nombreux producteurs et Maisons de Champagne célèbres, telles que Veuve-Clicquot, Bollinger et Moët et Chandon.
Le projet PRESSORIA comporte deux volets, d’abord la restauration architecturale de l’ancien centre de pressurage de la Maison Pommery, qui connut, à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, un essor considérable, avec un bâtiment principal de 1666m² et un bâtiment annexe de 500m². Les bâtiments en brique rouge contrastant avec un enduit gris bleuté s’inspirent d’un style utilisé en 1869, lorsque la Veuve Pommery confia à deux architectes rémois, Alphone Gosset et Charles Gozier, la réalisation d’un domaine sur les hauteurs de Reims.
Au-delà de l’aspect architectural, le projet PRESSORIA a inventé un parcours scénographique spectaculaire, véritable voyage sensoriel au cœur du Champagne et Centre d’interprétation des vins de Champagne.


Schönbrunn

Carnac

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La bibliothèque de l'université de Coimbra
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Nos derniers voyages

Bruxelles
"La Grand-Place comme un théâtre de plein air, une Scala naïve et décoiffée, où chaque loge rivaliserait de drapé et de dorure avec ses vis-à-vis" (Julien Gracq, Carnets du grand chemin).

Lessoc
Ici, vous êtes tout près de l'auberge de la Couronne à Lessoc. Vous pourrez y déguster la célèbre fondue moit'-moit' gruérienne, mais pas seulement. Dans la salle de l'Armailli ou le Carnotzet, ambiance assurée.

Poitiers
"En dépit de sa célébrité, Notre-Dame-la-Grande est un édifice méconnu. Elle n'a jamais suscité la monographie
approfondie qu'elle requiert et l'on ne sait rien encore de ses dates de construction. La sculpture de sa façade occidentale a été maintes fois décrite, mais l'on n'a pas ajouté grand-chose au « rapport descriptif » publié par G. Lecointre-Dupont dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest en 1839. Quelques énigmes subsistent que M. Yves-Jean Riou a réussi à expliquer."
approfondie qu'elle requiert et l'on ne sait rien encore de ses dates de construction. La sculpture de sa façade occidentale a été maintes fois décrite, mais l'on n'a pas ajouté grand-chose au « rapport descriptif » publié par G. Lecointre-Dupont dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest en 1839. Quelques énigmes subsistent que M. Yves-Jean Riou a réussi à expliquer."